Vœux 2015

Meilleurs vœux pour cette nouvelle année. J’espère arriver à prendre plus de temps pour continuer ce site et les idées ne manquent pas, juste le temps.

Voici les vœux 2015 de l’association a.a.A-G.R dont l’assemblée générale se tiendra à Boulogne-Billancourt le 22 février. Si vous voulez plus d’informations vous pouvez me contacter.

Voeux_aaAGR_2015

Inauguration

Dans cette nouvelle « rubrique », j’aimerai ouvrir les horizons et parler de ce que j’aime. De choses qui ont un rapport « tiré par les cheveux » avec le thème de ce blog, mais qui pour moi sont importantes. Un endroit plus libre…. Bon porte ouverte et les commentaires sont encore plus les bienvenus.

Bonne lecture et bonne participation.

Marion

L’interprétation

Je viens de finir de lire le livre de Gordon Onslow-Ford Yves Tanguy et l’automatisme, Editions la digitale, paru en 2002. Grace à cette lecture j’ai pu découvrir l’automatisme de Tanguy, très différent de celui de Regner. Mais deux extraits m’ont fait penser au procédé de Regner.

Le premier est à propos de l’automatisme de Tanguy. Une citation d’Yves Tanguy retranscrite dans la présentation de Jean-Pierre Guillon m’a interpellée :

C’est l’automatisme qui crée cet effet de surprise dans la création d’une oeuvre d’art, élément qui est pour moi, précisait-il, le facteur le plus important. Le tableau se développe devant mes yeux, révélant ses surprises à mesure qu’il progresse, et c’est cela qui me donne la sensation d’une liberté complète.

Je n’avais jamais pensé à cet « effet de surprise » dans l’oeuvre de Regner. Je n’ai pas souvenir que Regner en ait parlé (je vais relire les témoignages). Mais je pense que cette surprise a été forcément présente dans la découverte de sa production automatique, notamment lors de la phase de lecture et de l’interprétation des dessins.

Voici un deuxième extrait qui m’a fait prendre notion qu’il existe un parallèle entre l’automatisme d’André Masson et celui de Regner :

André Masson inventa son propre mode d’automatisme fait de lignes, de taches de peinture, de colle et de sable, etc., mais c’était pour lui une étape initiale qu’il interprétait par la suite en laissant venir les images qu’il connaissait bien et qui le hantaient. Gordon Onslow-Ford

Lorsque je me suis intéressée à l’automatisme de Masson, je me suis focalisée sur son dessin automatique et non sur ses autres procédés automatiques, jugés trop éloignés de celui de Regner. Je me suis concentrée sur « l’automatisme à l’état brut », mais l’interprétation mentionnée dans l’extrait, qui intervient après coup est présente chez les deux artistes. Voici un témoignage de Regner :

Il est évident que pour découvrir les formes il faut se projeter dedans. Et en se projetant dedans on fini par voir les formes, parfois ce n’est pas visible au premier coup d’œil. ITV. Herniaux, Gruyer, 1984.

Cette étoffe sur laquelle naissent les rêves (suite)

Je vous propose encore une fois d’écouter l’émission Sur les Epaules de Darwin de Jean Claude Ameisen qui continue à aborder le rêve… Je n’en dis pas plus, à vous d’écouter c’est formidable…

Vous pourrez retrouver les 8 premières émissions dans l’article Série d’Emissions Cette étoffe sur laquelle naissent les rêves.