Cette collection se compose de 59 sculptures naturelles (le recensement est probablement non-exhaustif compte-tenu de la fragilité des objets) : branches, racines, minéraux et bois flottés probablement ramassés en bord de mer lors de séjours Normandie. Regner n’a laissé que très peu de témoignages concernant ces sculptures, seulement quatre documents ont été retrouvés.
Un album photos noir et blanc composé de 29 objets. Regner l’a réalisé durant les années passées à Fontainebleau, il ne prend donc pas en compte la totalité des objets. Cependant, il constitue un document éclairant pour l’étude de la collection. Regner nous livre à travers ces images une vision intime des objets (information essentielle quant à la connaissance de l’angle de lecture de l’objet ; qui pose problème pour les sculptures naturelles ne possédant pas de clichés).
Trois documents retrouvés dans ses affaires personnelles, permettent de nommer la collection, que Regner intitulait « Objets naturels à réaction poétique ». Ces documents sont trois listes, chacune constituée d’une série de titres numérotés. Visiblement les trois listes ont été réalisées à trois périodes distinctes, il paraît évident que celle de 24 titres soit la plus ancienne, celle comportant 26 soit intermédiaire et la liste ayant 32 titres la plus récente. Ni l’ordre, ni le nombre ne correspondent à ceux des clichés. Il n’y a pas l’air d’avoir de mise en relation possible avec l’album réalisé.
Les trois documents ne sont pas complémentaires, l’un ne remplaçant pas l’autre, des titres peuvent être identiques comme L’Animal machine à coudre, certains divergent, mais désignent le même objet tel Coco ou Perroquet.
L’attribution d’un titre pour chaque pièce s’avère être un travail délicat et plus ou moins sujet à caution. Pour certains objets les titres sont indiscutables, d’autres sont plus hypothétiques. Le nombre d’objets répertoriés est supérieur au nombre de titres proposé.
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Vous trouverez un texte sur la démarche de l’artiste.