Emission Pensées et comportements automatiques

Voici une émission Pensées et comportements automatiques diffusée sur France Culture :

Notre cerveau reçoit un flux incessant d’informations qu’il traite pour l’essentiel, de manière automatique. Ici, tout repose sur une faculté mentale que l’on nomme la « subconscience ». Elle permet de faire, de ressentir et de penser, sans s’en rendre compte. Présente chez tous les animaux développés, dont l’homme, elle assure leur survie. Or cette subconscience dépend du fonctionnement de petites structures situées à la base du cerveau, les noyaux gris centraux, lesquels jouent un rôle essentiel pour permettre de réaliser nos mouvements mais aussi d’avoir des pensées et des émotions, le tout de façon automatique. De grandes avancées ont été accomplies pour comprendre ce mécanisme. En particulier, par la mise au point de nouveaux traitements pour les personnes qui souffrent de différentes pathologies de la subconscience comme les maladies de Parkinson et d’Alzheimer.

 

Emission La subconscience

Voici une émission à propos de la subconscience diffusée par La tête au carré sur France Inter. Bonne écoute

La subconscience est une faculté mentale qui permet de faire , de ressentir et de penser de manière automatique, sans s’en rendre compte….c’est « Je ne pense pas que je fais ces mouvements, et pourtant je les fais automatiquement ».

Emission Madame rêve… disait Bashung : l’interprétation des rêves aujourd’hui

Emission sur France Inter dans Service Public, très intéressante notamment sur l’interprétation des rêves ses associations d’idées et jeux de mots. Regner à beaucoup étudié et interprété ses rêves, il en a parlé lors de ses conférences,  voici un extrait de la conférence Inconscient et Peinture moderne qui illustre les jeux de mots :

La pensée inconsciente utilise dans le rêve une langue qui lui est propre ; à nous de l’apprendre. C’est peut-être mon atavisme de fils de professeur de langues vivantes qui m’a poussé à en entreprendre l’étude. Je vais vous donner un exemple de cet espéranto que je m’excuse de prendre dans mon fond personnel. Je cherche, même dans une causerie, à emprunter le moins possible aux autres, j’ai horreur des compilations, son académisme me répugne.

Voici l’exemple :

En avril 1948, je rêve que je me trouve sur la digue Sainte Beuve à Boulogne-sur-Mer, ville que nous avons habitée. La marée monte, les vagues viennent battre la base de la chaussée de granit. Au centre du port en eau profonde surgit du fond de l’onde une quille de bateau sur laquelle ne subsiste aucune trace de carène. C’est tout. Je me réveille. Il est évident que logiquement ça ne tient pas debout, le métal ne frotte pas et ne peut par conséquent remonter à la surface de la mer.

Avant de vous donner la clé de l’énigme, je dois vous dire qu’en avril 1948 nous attendions une cinquième naissance. Nous avions déjà quatre filles et bien entendu nous souhaitions avoir enfin un garçon. Tout le monde nous prédisait la réalisation de notre ardent désir. Ma mère, ma femme, mes filles suggestionnées par toutes ces personnes bien intentionnées étaient presque convaincues. Voilà l’ambiance, la situation au moment du dit rêve, rêve qui m’a permis de prédire la naissance d’une cinquième fille, car par expériences personnelles répétées depuis longtemps je savais qu’un rêve peut être prémonitoire. Mais je vous laisse dans l’attente de mon explication, traduisons :

« De la mère pleine sort une quille », tout le monde sait que dans le langage des petits Poulbots, qu’une quille est une fille.

La pensée latente du rêve est cohérente, l’apparence seule est saugrenue, l’apparence que les psychanalystes appellent la pensée manifeste.

Voilà je crois un très bel exemple de jeux de mots qu’utilise le rêve, jeux de mots très souvent triviaux.